Comment le secteur automobile s'adapte-t-il aux nouvelles technologies ?
C'est une excellente question ! 👍 Perso, je pense qu'il y a plusieurs niveaux d'adaptation, et tous ne sont pas aussi visibles. Bien sûr, l'électrique est sur le devant de la scène, avec des investissements massifs et une communication omniprésente. Mais creusons un peu. D'abord, il y a l'adaptation technologique pure. Là, on parle d'électrification, d'automatisation (conduite autonome ou assistée), de connectivité (5G, V2X), et de développement de logiciels embarqués. Les constructeurs doivent non seulement intégrer ces techno, mais aussi gérer l'obsolescence rapide et la complexité croissante. C'est un défi d'ingénierie colossal. Ensuite, il y a l'adaptation des modèles économiques. La vente de voitures n'est plus le seul business. On voit émerger des offres d'abonnement, de location longue durée, de services de mobilité partagée... Et ça, ça change tout dans la manière dont les constructeurs pensent leur relation avec le client. Ils doivent devenir des fournisseurs de services, plus que de simples vendeurs de véhicules. Troisièmement, il y a l'adaptation de la chaîne de valeur. L'électrification implique de repenser l'approvisionnement en matières premières (lithium, cobalt...), la production de batteries, le recyclage... Et ça, ça crée de nouvelles dépendances, de nouveaux risques géopolitiques, et de nouvelles opportunités pour les entreprises qui maîtrisent ces aspects. Certains misent d'ailleurs sur des partenariats, d'autres internalisent au maximum. Pas de recette miracle, chacun sa stratégie. Et enfin, il y a l'adaptation culturelle. Les constructeurs automobiles sont des mastodontes, avec des décennies d'histoire et des cultures d'entreprise bien ancrées. Pour innover, ils doivent devenir plus agiles, plus ouverts à l'expérimentation, plus collaboratifs avec des acteurs extérieurs (start-ups, labos de recherche...). Et ça, c'est peut-être le défi le plus dur à relever. Pour l'hydrogène, je suis d'accord que c'est un peu en retrait médiatiquement. Mais il ne faut pas l'enterrer trop vite. Il y a encore des avantages (autonomie, temps de recharge) qui peuvent être intéressants pour certains usages (flottes professionnelles, véhicules lourds...). Mais il y a aussi des obstacles importants (coût, infrastructure). Bref, c'est une carte à jouer, mais pas la seule. Et comme on dit souvent : https://vision-automobile.com/ pour y voir clair, faut suivre les infos de près 👀. Le paysage automobile évolue tellement vite qu'il faut rester constamment informé. À mon avis, l'avenir appartient à ceux qui sauront combiner toutes ces dimensions de l'adaptation. Ceux qui se contenteront de faire de l'électrique sans repenser leur modèle économique ou leur culture d'entreprise risquent de se faire distancer. C'est un vrai jeu d'échecs, et les règles changent en permanence. ♟️
Quand tu dis que c'est un "vrai bordel" de changer les mentalités, je plussoie à 100% ! 😂 C'est tellement vrai que ça me rappelle une fois, chez un ancien employeur, on essayait de mettre en place une nouvelle méthode de travail... Une catastrophe ! 🤯 Les vieilles habitudes ont la vie dure, et convaincre tout le monde de lâcher prise, c'est une mission quasi-impossible. 😅 Faut une patience d'ange ! 🙏
C'est clair que les mentalités, c'est le nerf de la guerre ! 💪 Pour illustrer un peu ce défi de l'innovation dans l'automobile, je vous partage cette vidéo de Bernard Niclot. Il y parle de l'avenir de l'automobile, en incluant des aspects souvent oubliés. Ça donne une autre perspective, je trouve. 😉
Ça change des discours classiques sur l'électrique à tout prix. Faut savoir prendre du recul et regarder plus loin ! 🤓
Merci pour le partage de cette vidéo. C'est vrai qu'il est bon d'avoir d'autres sons de cloche que le 'tout électrique' pour se faire une opinion éclairée. On a vite fait de se laisser embarquer par le discours dominant, surtout quand il est soutenu par des investissements massifs. Ça permet de remettre les choses en perspective, et de ne pas oublier qu'il y a d'autres pistes à explorer.
Si vous voulez vraiment faire bouger les lignes dans une grosse boite, essayez de mettre en place des ateliers de co-création avec des équipes pluridisciplinaires. Ça permet de casser les silos et de faire émerger des idées nouvelles en confrontant les points de vue. 😉 Et surtout, n'hésitez pas à faire appel à des consultants externes spécialisés dans la conduite du changement, ils peuvent apporter un regard neuf et des méthodes éprouvées. 🚀
Je suis d'accord avec l'idée des ateliers de co-création. Pour avoir testé, c'est top pour débloquer des situations, surtout quand tu as des gens de différents services qui ne se parlent jamais habituellement. Une autre option, si vous avez les moyens, c'est de mettre en place une cellule d'innovation dédiée, avec un budget et des ressources propres. Ça peut permettre d'expérimenter plus rapidement et de prototyper des solutions sans être freiné par les process habituels.
L'idée de la cellule d'innovation dédiée, c'est pas mal du tout. Mais attention à ne pas la couper du reste de l'entreprise ! J'ai vu ça plusieurs fois, une super équipe, pleine d'idées, mais qui finit par s'isoler complètement et produire des trucs qui ne correspondent pas aux besoins réels du business. C'est un peu comme créer un labo de R&D sans lien avec le marketing ou la production... Autant jeter l'argent par les fenêtres. Dans l'automobile, avec les enjeux actuels, une cellule d'innovation qui ne prend pas en compte les contraintes de coûts, de réglementations (genre les normes d'émissions, qui sont de plus en plus strictes), ou les attentes des consommateurs (qui évoluent à une vitesse folle), ça ne sert à rien. On parle quand même d'un secteur où, selon certaines études, le coût moyen de développement d'une nouvelle voiture peut dépasser le milliard d'euros ! Donc, l'innovation, oui, mais avec un œil sur le ROI et sur la réalité du marché. Et puis, il faut penser à la question des compétences. Pour innover dans l'automobile aujourd'hui, il faut des experts en IA, en data science, en cybersécurité, en matériaux innovants... Des profils qui ne sont pas forcément présents en interne. D'où l'intérêt de s'ouvrir à des partenariats avec des start-ups ou des labos de recherche, comme le suggérait Senseur30 au début. C'est un écosystème à construire, et ça demande une vraie stratégie. Il ne suffit pas de claquer du budget dans une cellule d'innovation pour que les miracles se produisent. C'est un investissement à long terme, avec des risques, mais aussi des opportunités énormes si c'est bien géré. Selon une étude récente de l'OCDE, les entreprises qui investissent massivement dans la R&D ont une croissance significativement supérieure à celles qui ne le font pas. Mais encore faut-il que cet investissement soit pertinent et aligné avec les objectifs stratégiques de l'entreprise.
Je me demandais, avec tous ces changements rapides dans le monde de la tech, comment les constructeurs automobiles font pour rester dans la course 🚗💨. Est-ce qu'ils misent surtout sur l'électrique, ou bien y a d'autres pistes qu'ils explorent en parallèle ? Parce que l'hydrogène, par exemple, j'ai l'impression que c'est un peu laissé de côté, non ? 🤔 Et puis, niveau logiciels embarqués, on dirait que c'est devenu un enjeu majeur aussi... Bref, ça bouge pas mal, et je suis curieux d'avoir vos éclaircissements là-dessus ! 💡
Pacifikeur82 - le 11 Juin 2025